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Économie internationale

L’économie internationale : les enjeux mondiaux en perspective

L’économie internationale est une branche de l’économie qui s’intéresse aux échanges économiques entre les pays et aux dynamiques qui régissent le commerce mondial, les flux de capitaux et les relations économiques internationales. Dans un monde de plus en plus globalisé, comprendre l’économie internationale est crucial pour saisir les interconnexions qui influencent les différentes économies nationales et l’économie mondiale dans son ensemble.

Dans les numéros, nous abordons des sujets clés tels que le commerce international, les politiques commerciales, les accords multilatéraux, les taux de change, les investissements directs à l’étranger, et les mouvements internationaux de capitaux. Nous analysons également les institutions internationales telles que le Fonds Monétaire International (FMI), l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), et la Banque Mondiale, qui jouent un rôle central dans la régulation et la surveillance de l’économie mondiale.
Nous explorons aussi les grands défis et opportunités auxquels sont confrontés les pays dans ce contexte globalisé : comment les politiques protectionnistes influencent-elles le commerce mondial ? Quels sont les impacts des crises financières internationales ? Comment les économies émergentes se positionnent-elles sur la scène mondiale ? Comment les politiques économiques nationales peuvent-elles s’adapter à un environnement global en constante évolution ?

Numéros disponibles :

Les institutions internationales

1. Le Fonds Monétaire International

Ce premier numéro de Explique-moi l’économie est consacré au Fonds Monétaire International. Son fonctionnement, son rôle et ses limites sont présentés. Ainsi, il est d’abord expliqué qu’au départ, le FMI avait pour fonction de gérer le système de taux de change fixe mis en place par le système de Bretton Woods. Avec l’abandon du système de Bretton Woods en 1976, le rôle du FMI évolue pour arriver à son organisation actuelle. Le fonctionnement actuel de l’institution est ainsi présenté. Pour cela, nous développons d’abord le système de quote part avec son mode de calcul et ses trois fonctions, déterminer les souscriptions des États membres, déterminer les droits de vote et déterminer le financement qu’un État peut recevoir du FMI. Il est ensuite présenté le DTS, unité de compte du FMI déterminée à partir d’un panier de monnaie. Enfin, l’organisation du FMI est présentée avec ses organes de décision, le conseil des gouverneurs, le conseil d’administration et le directeur général. Les trois fonctions qu’occupent le FMI sont ensuite expliquées, avec une fonction de surveillance et de conseil, une fonction d’assistance technique et une fonction d’assistance financière en échange de plans d’ajustement structurel. Enfin, les critiques adressées au FMI sont présentées. Les mesures préconisées ne seraient pas efficaces avec notamment une faible croissance, une montée des inégalités et des conséquences sociales difficiles à supporter. De plus, le FMI est accusé de surtout profiter aux pays développés. Enfin, le FMI n’a rien pu faire pour éviter la crise de 2008.

2. L’Organisation Mondiale du Commerce

Actualités

1. La réforme mondiale de l’imposition des multinationales

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente la réforme mondiale de l’imposition sur les sociétés élaborée par l’OCDE en octobre 2021 et signée par 137 pays et prévoyant notamment la mise en place d’un impôt minimum sur les sociétés de 15%. Nous expliquons que cette réforme était nécessaire d’abord en raison de l’évitement fiscal mis en place par les multinationales, notamment par les géants du numériques, qui ont tendance à localiser leurs bénéfices dans les paradis fiscaux ou dans les pays à faibles taux d’imposition. Cette réforme était également nécessaire en raison de la concurrence fiscale que se livrent les États. Après avoir présenté le système d’impôt sur les sociétés actuel, nous présentons ensuite l’accord. Celui-ci comprend deux volets. Le premier volet vise à remplacer le système d’imposition en place en taxant les bénéfices des sociétés non pas en fonction des profits déclarés dans un pays mais en fonction de l’activité qui y est réalisée. Le deuxième volet vise à instaurer un taux d’imposition minimum de 15% applicables dans tous les pays sur les bénéfices des multinationales. Enfin, nous expliquons les critiques qui sont faites contre cet accord avec un taux jugé insuffisant et un accord bénéficiant en grande partie aux pays développés.

2.  Pourquoi une entreprise devient-elle une multinationale ?

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les raisons qui poussent une entreprise à s’implanter à l’international en créant une filiale à l’étranger. On trouve trois grands types de raisons permettant de comprendre l’apparition et le développement d’entreprises multinationales, des raisons liées aux conditions de production, des raisons liées à la demande et des raisons liées au comportement des concurrents. Dans les raisons liées aux conditions de production, on trouve la volonté pour une entreprise de diminuer ses coûts de production, notamment le coût du travail. Ce phénomène explique les délocalisations, il ne peut s’appliquer que pour des biens avec des caractéristiques précises. Une autre raison liée à l’offre est la volonté de sécuriser ses approvisionnements en ayant un accès direct à une matière première utilisée. Une troisième raison est que cela permet à une entreprise d’accéder à une technologie ou un savoir faire qui n’est pas disponible dans le pays d’origine de la firme. Dans les raisons liées à la demande, créer une filiale à l’étranger permet à une multinationale de contourner les barrières protectionnistes en place quand l’entreprise préfère exporter. S’implanter dans un pays permet également de mieux connaître son marché et d’avoir une proximité avec les consommateurs. Enfin, s’implanter à l’étranger permet également une diversification internationale de la multinationale. Dans les raisons liées au comportement des concurrents, on trouve d’abord un phénomène mimétique qui veut que quand une entreprise d’un secteur s’implante à l’étranger, particulièrement dans les secteurs caractérisés par un oligopole, alors les concurrents s’implantent également à l’étranger afin de ne pas se faire distancer et maintenir ainsi leurs parts de marché. Une autre raison est la volonté d’évincer un concurrent ou d’éviter que celui-ci ne se développe de manière trop importante.

Le débat libre-échange protectionnisme : les théories

1. Les théories traditionnelles du commerce international

Le numéro présente les théories traditionnelles du commerce international. Il est d’abord développé la théorie des avantages absolus d’Adam Smith, puis la théorie des avantages comparatifs de David Ricardo. Celle-ci montre que le commerce est bénéfique aux États même s’ils n’ont aucun avantage absolu. Chacun devant se spécialiser dans le domaine où il possède un avantage comparatif, c’est-à-dire où il a un coût relatif plus faible que les autres. Il est ensuite présenté la théorie néoclassique du commerce international avec le modèle HOS de Eli Hecksher, Bertil Ohlin et Paul Samuelson. Celui-ci ajoute les dotations factorielles de chaque État en facteurs de production. Le modèle montre alors que le commerce international est bénéfique pour chaque pays dans son ensemble mais qu’à l’intérieur des pays il y a des gagnants et des perdants. Enfin, il est analysé aussi si les théories sont vérifiées dans la pratique, notamment avec le paradoxe de Leontief.

2. Les idées en faveur du protectionnisme

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les principales idées en faveur du protectionnisme, le protectionnisme éducateur, le protectionnisme défensif et les autres raisons justifiant le protectionnisme.

3. Les instruments et mesures protectionnistes

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les différentes mesures protectionnistes. Les mesures tarifaires ont les droits de douane et les subventions à l’exportation. Les mesures non tarifaires ont les mesures limitant les quantités et les normes.

4. Les théories traditionnelles du commerce international et les faits

Ce numéro de Explique-moi l’économie compare les résultats des théories traditionnelles du commerce international avec les faits. Pour cela, il revient sur les résultats de ces théories, avec l’avantage comparatif de Ricardo et les trois résultats de la théorie HOS (Hecksher, Ohlin, Samuelson) : la loi de proportion des facteurs, l’égalisation du prix relatifs des biens et le théorème de Stolper-Samuelson. Ensuite, le numéro s’intéresse à la question de savoir si les trois résultats de cette théorie correspondent à la réalité ou non. Il est alors développé le paradoxe de Leontief, le fait que les salaires restent plus élevés dans les pays développés que dans les pays en développement et qu’il y a des gagnants et des perdants à l’intérieur des pays. Enfin, il est expliqué que les théories traditionnelles du commerce international permettent d’expliquer le échanges internationaux entre les pays développés, spécialisés dans des secteurs à haute technologie, et les pays en développement, spécialisés dans des secteurs à travail non qualifié ou dans le secteur primaire avec l’agriculture et les matières premières. Cela permet alors de souligner les limites de ces théories : comme toutes les spécialisations ne sont pas équivalentes et qu’il y a des perdants à l’intérieur des pays, des mesures protectionnistes peuvent être justifiées. De même, une partie importante du commerce international est entre pays similaires en termes de revenus, avec une grande part de commerce intrazone, et est du commerce intrabranche, c’est-à-dire que les États exportent et importent des biens similaires. Les théories n’expliquent pas ces aspects, ce qui va donner de nouvelles théories du commerce international. Elles seront traités dans un autre numéro.

5. Les nouvelles théories du commerce international (I) : La prise en compte de la technologie

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les nouvelles théories du commerce international prenant en compte la technologie pour expliquer l’origine des avantages comparatifs des pays. En effet, les théories traditionnelles du commerce international, avec la théorie des avantages comparatifs de Ricardo et le modèle HOS, n’expliquent pas comment se modifient les avantages comparatifs des pays ni le commerce intrabranche entre pays proches. Une première série de théories expliquent ainsi le rôle de la technologie dans la formation des avantages comparatifs pour expliquer la spécialisation des pays permise avec le libre échange. Il est d’abord présenté l’écart technologique développé par Posner. Cette théorie montre qu’il y a un côté dynamique à l’avantage comparatif : les pays inventent un nouveau produit et bénéficient d’une avance technologique, ils sont ensuite imités, ce qui permet à l’avantage de se diffuser au reste du monde. Le temps d’imitation dépend de deux éléments, les délais dus à la demande et les délais d’imitation. Il est ensuite présenté la théorie du cycle de vie développée par Vernon. Celle-ci montre que la stratégie d’internationalisation d’une firme se met en place de façon différenciée tout au long du cycle de vie du produit et distingue quatre phases, la phase de lancement, la phase de croissance, la phase de maturité et la phase de déclin. Le prochain numéro traitera des théories expliquant le commerce intrabranche.

6. Les nouvelles théories du commerce international (II) : La préférence pour la diversité

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les nouvelles théories du commerce international expliquant le commerce intra-branche entre pays similaires. En effet, les théories traditionnelles du commerce international, avec la théorie des avantages comparatifs de Ricardo et le modèle HOS, n’expliquent pas comment se modifie les avantages comparatifs des pays ni le commerce intrabranche entre pays proches. Le numéro précédent a présenté les théories cherchant à expliquer la formation des avantages comparatifs. Une deuxième série de théories expliquent ainsi le commerce intrabranche entre pays voisins en développant la préférence pour la diversité des consommateurs. Il est d’abord présenté la théorie de la demande représentative de Linder. Cette théorie montre que chaque producteur produit une qualité d’un bien pour s’adapter à la demande représentative de son pays. Le surplus est exporté. Or, plus un pays est développé plus sa demande représentative va correspondre à un degré de sophistication élevé d’un produit. Ainsi, des pays au même niveau de développement ont une demande représentative similaire ce qui explique les échanges intrabranche entre pays au niveau de développement proches. Il est ensuite présenté de quelle manière le commerce international permet de tenir compte à la fois de la préférence pour la diversité des consommateurs et des économies d’échelle des entreprises. En effet, chaque consommateur souhaite avoir le choix entre plusieurs variétés d’un même bien, ce qui incite les entreprises à diversifier leur production. Dans le même temps, les entreprises ont intérêt à produire une seule variété d’un bien pour bénéficier d’économies d’échelle. Le commerce international permet de régler cette contradiction. Chaque pays se spécialise dans une variété d’un bien, les consommateurs achètent la variété qu’ils souhaitent dans le pays la produisant.

Échanger

1. Le taux de change (I) : Expression du taux de change

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente comment s’exprime le taux de change. Il est présenté le taux de change au certain et à l’incertain, le cours acheteur et le cours vendeur et les cours croisés.

2. Le taux de change (II) : Régimes de change, effet d’une modification du change et parité de pouvoir d’achat

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les différents régimes de change, les effets d’une modification du taux de change sur les importations et les exportations et le taux de change Parité de pouvoir d’achat (PPA).

3. La balance des paiements (I) : Présentation de la balance des paiements

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente la balance des paiements, la méthodologie pour l’établir et les différents comptes qui la composent, le compte des transactions courantes, le compte de capital, le compte financier et les erreurs et omissions nettes.

La crise économique due au Covid-19

1.  La crise économique due au Covid 19 Année 2020 (1) : Les effets de la crise

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente la crise économique due au Covid 19 qui a touché le monde en 2020. Il est expliqué que cette crise est sans précédent en période de paix avec une récession qui est la plus élevée enregistrée, ce qui se répercute avec une augmentation du chômage. Même si la crise a touché tous les secteurs, certains secteurs sont plus touchés que d’autres. Ce qui fait l’originalité de cette crise, en plus de son ampleur, est qu’il s’agit à la fois d’un choc d’offre et d’un choc de demande. Les mesures mises en place pour faire face à cette crise et les prévisions pour l’année 2021 seront présentées dans le numéro suivant.

2.  La crise due au Covid 19 Année 2020 (2) : Les mesures pour faire face à la crise

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les mesures prises en 2020 pour faire face à la crise économique due au Covid 19 et présente les prévisions pour l’année 2021. Il détaille les mesures prises au niveau de l’Union européenne, en France et les plans de relance dans d’autres États. L’UE a mis en place un plan de relance de 750 milliards d’euros, la BCE a agit en augmentant ses achats de titres. En France, des mesures de soutien aux entreprises ont été prises pour soutenir l’offre et un plan de relance de 100 milliards d’euros est mis en place pour soutenir la demande. Des plans de relance sont également mis en place dans d’autres pays, nous décrivons ici les plans de relance aux États-Unis et en Allemagne. Enfin, nous parlons des perspectives pour 2021. Ce numéro est la suite du numéro précédent qui présentait les effets de la crise sur la croissance et le chômage.

3. Les débats concernant les mesures de soutien (I) : Pourquoi les États mettent en place des plans de relance ?

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente pourquoi les États mettent en place des plans de relance. Quand une crise économique frappe un pays, comme c’est le cas avec la crise due au Covid-19, la réponse des gouvernements est souvent de mettre en place un plan de relance budgétaire. Cela suscite des débats, notamment les questions de savoir comment cela fonctionne, est-ce que cela est efficace, quelles sont les critiques qui peuvent être faites. C’est ces débats sur lesquels se concentre ce numéro. Il est expliqué que le plan de relance est un concept issue des théories de Keynes. Pour cet auteur, quand la consommation et l’investissement privés ne sont pas suffisants pour atteindre le plein emploi, alors l’État doit intervenir en utilisant la politique budgétaire, c’est-à-dire en diminuant les impôts ou en augmentant les dépenses publiques. Il peut notamment mettre en place un plan de relance, consistant à mettre en place des investissements publics pour permettre de retrouver la croissance et de diminuer le chômage. La théorie explique qu’une hausse des dépenses publiques s’accompagne d’un effet multiplicateur, qui permet une hausse plus importante du revenu national. Les théories keynésiennes présentent toutefois des limites, notamment l’effet Ricardo-Barro ou équivalence ricardienne, l’effet d’éviction de l’investissement privé par l’investissement public et des limites dues à l’ouverture des économies. Ces limites viennent diminuer l’effet multiplicateur. En période de crise, les études montrent que l’effet multiplicateur fonctionne et permet de relancer l’activité. Les économistes keynésiens montrent que chacun des critiques à la théorie keynésienne peuvent être contestées. Les mesures de soutien à l’économie, que ce soit les plans de relance ou les différentes aides mises en place, suscitent également d’autres débats, notamment concernant la dette publique, ceux-ci seront traités dans d’autres numéros.

4. Les débats concernant les mesures de soutien (II) : La dette publique

Ce numéro d’Explique-moi l’économie présente les débats qui ont lieu autour de la dette publique. En raison de la crise économique due au Covid-19, la dette publique des États a fortement augmenté. Ainsi, des économistes soulignent le risque d’insolvabilité qui se traduirait par une impossibilité pour les États de rembourser leur dette publique, notamment en raison de l’effet boule de neige. Pour répondre à ces critiques, des économistes expliquent que les investissements dus au plans de relances actuels servent dans le long terme, ainsi la dépense a lieu à présent pour soutenir l’économie mais les investissements seront amortis sur les années d’utilisation. De plus, les États empruntent à des taux très bas, ce qui éloigne le risque d’insolvabilité. Un autre débat en Europe concerne la question de savoir s’il ne faudrait pas annuler la partie de la dette publique détenue par la BCE. Pour les défenseurs de cette idée, cela permettrait aux États de mettre en place un plan de relance bien plus important. Pour les opposants, cela serait contraire aux traités et ne semble pas utile parce que les États empruntent à des taux très bas.

5. Les débats concernant les mesures de soutien (III) : Le risque de zombification de l’économie

Ce numéro de Explique-moi l’économie développe un débat découlant des mesures de soutien à l’économie, la multiplication des entreprises zombies, entreprises maintenue par les mesures de soutien qui auraient fait faillite s’il n’y avait pas eu la crise. Après avoir montré que ce risque existait déjà avant la crise due au Covid-19, nous développons que la crise actuelle risque d’augmenter le nombre d’entreprises zombies en raisons de trois éléments : la baisse du nombre de faillites, la baisse des taux d’intérêt auxquels les entreprises empruntent et une hausse de l’encours des crédits. Toutefois, nous verrons que le risque de zombification de l’économie est pour certains auteurs exagéré. En effet, le nombre d’entreprises zombies seraient limité, les mesures de soutien à l’économie bénéficient à la majorité des entreprises et les aident à faire face à la crise, des solutions existent pour éviter une hausse des entreprises zombies.

6. Crise économique et Covid-19 : Année 2021

Ce numéro de Explique-moi l’économie revient sur la crise économique liée au Covid-19 en 2021. Nous expliquons que l’année a été marquée par une reprise économique partout dans le monde, avec un retour de la croissance et une augmentation du commerce international, bien que des inégalités se retrouvent entre certains États. Cette reprise de la croissance a permis au chômage de diminuer. La première moitié de l’année est caractérisée par un maintien des mesures de soutien à l’économie, notamment par un troisième plan de relance aux États-Unis. Néanmoins, en raison de cette reprise, les mesures de soutien se sont réduites dans la deuxième partie de l’année. Par exemple en France, le quoi qu’il en coûte a cessé. Toutefois, plusieurs aspects représentent une menace pour la reprise. Un premier aspect est le retour de l’inflation, notamment des matières premières et de certains produits agricoles. Tandis que certains s’inquiètent d’une spirale inflationniste, plusieurs prévisions semblent montrer que cette hausse des prix ne serait que temporaire. Un deuxième aspect est les problèmes d’approvisionnement qui touchent tous les secteurs. Plusieurs causes expliquent cela, notamment les confinements dans certains pays, les retards dans les ports et la hausse de la demande. Enfin, la grande incertitude caractérisant la situation est mise en avant.

Numéros à venir :

Les institutions internationales

La Banque Mondiale

Les théories

Les avantages du libre échange

Echanger

La courbe en J