L’histoire de la pensée économique : un voyage à travers les idées qui ont façonné notre monde
L’économie, en tant que discipline, est le fruit de siècles de réflexion, de débats et d’analyses. L’histoire de la pensée économique retrace l’évolution des idées et des théories qui ont façonné notre compréhension du monde économique, de l’Antiquité à nos jours. Cette rubrique vous invite à explorer ce riche héritage intellectuel et à découvrir les contributions des grands penseurs qui ont marqué l’économie. En retraçant l’histoire de la pensée économique, nous mettons en lumière la diversité des idées et des approches qui ont contribué à notre compréhension actuelle de l’économie.
Nous commençons par les prémices de la pensée économique dans l’Antiquité et le Moyen Âge, où des philosophes comme Aristote et Saint Thomas d’Aquin ont jeté les bases de concepts économiques fondamentaux. Nous suivons ensuite l’émergence de l’économie en tant que science distincte au XVIIIe siècle, avec les contributions de penseurs classiques comme Adam Smith, souvent considéré comme le père de l’économie moderne.
Le XIXe siècle a vu le développement des écoles de pensée classique, avec les apports de David Ricardo ou de Karl Marx, qui a introduit une critique radicale du capitalisme. La fin du XIXème siècle est marquée par la révolution marginaliste, issue des développements de Léon Walras, Carl Menger et William Stanley Jevons, qui a posé les fondations de la microéconomie moderne. Nous abordons également les développements du XXe siècle, marqués par des figures influentes comme John Maynard Keynes, dont les idées ont transformé la politique économique et ont donné naissance à la macroéconomie.
Cette rubrique explore aussi les débats contemporains qui continuent de façonner la discipline. Quelles sont les implications des théories économiques pour les politiques publiques ? Comment les idées économiques évoluent-elles en réponse aux défis mondiaux, tels que les inégalités, la mondialisation, et le changement climatique ?
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L’émergence de l’économie politique
1. La progressive séparation de la morale et de l’éthique : Aristote, Thomas d’Aquin, Bernard Mandeville et John Locke
Ce numéro de Explique-moi l’économie est le premier numéro d’un thème consacré à l’histoire de la pensée économique. Il revient sur les origines de la science économique en expliquant comment l’économie est devenue une discipline autonome des autres champs sociaux. Au départ, l’économie était étudiée sans séparation avec ses dimensions morales et politiques. Ainsi, avec Aristote, l’économie est une science de l’homme, avec la politique et l’éthique. Aristote distingue deux types d’économie : l’économie naturelle, ou bonne chrématistique, centrée sur le bien être du foyer, et l’économie non naturelle, ou mauvaise chrématistique, centrée sur l’enrichissement personnel. L’auteur condamne la mauvaise chrématistique pour des raisons politiques et morales. Thomas d’Aquin étudie l’usure. Il condamne alors le prêt à intérêt qu’il juge illégitime parce que l’argent est un moyen d’échange, le prêt est illégitime pour des raisons morales et religieuses. À partir de la fin du XVIIe siècle, l’économie devient peu à peu une discipline autonome. Bernard de Mandeville décrit dans la Fable des abeilles une ruche caractérisée par l’égoïsme et vivant pourtant dans la prospérité matérielle et en conclut que les vices privés font le bénéfice public. Il y aurait ainsi une morale propre à l’économie, fondée sur l’intérêt individuel et l’économie se sépare progressivement de la morale. John Locke, dans le Deuxième traité du gouvernement civil, explique que la propriété privée est un droit naturel et que chaque homme est donc propriétaire de son travail, l’État doit donc assurer la propriété liée à la production, l’économie se sépare progressivement du politique. Par la suite, les premiers économistes, notamment les physiocrates et Adam Smith, vont alors s’inspirer de ces développements, la pensée économique libérale va apparaître.
2. Les mercantilistes
Ce numéro de Explique-moi l’économie est consacré au mercantilisme. Il est d’abord expliqué que ce courant, prédominant du milieu du XVIème siècle à la fin du XVIIIème, représenté notamment par Jean Bodin, Antoine de Montchrestien ou William Petty, a pour but de mettre la richesse au service du souverain. En effet, les mercantilistes cherchent à articuler la richesse et la puissance, pour eux la puissance politique du souverain passe par l’enrichissement des marchands. La richesse est rencontrée avec une augmentation du stock d’or dans le pays et le commerce international est vu comme un jeu à somme nulle. Ainsi, quand un pays s’enrichit par le commerce, les autres s’appauvrissent. Les mercantilistes vont alors défendre une augmentation des exportations afin de faire rentrer dans l’or dans le royaume, tout en défendant une intervention de l’État afin de limiter les importations. Il est ensuite expliqué que le mercantilisme connaît des variantes selon les pays : alors qu’en Espagne et au Portugal, le mercantilisme bullioniste insiste sur l’accumulation des métaux, en France le mercantilisme colbertiste se concentre sur l’industrialisation avec une intervention de l’État notamment pour créer des manufactures ou pour donner des subventions à l’exportation, en Angleterre le mercantilisme commercial met l’accent sur le commerce extérieur. Enfin, le mercantilisme est résumé en cinq points où il est expliqué que ce courant se traduit par une émancipation de la pensée économique, une volonté d’augmenter la puissance politique du royaume, une réhabilitation du marchand, une vision de la richesse comme provenant de l’étranger et on trouve également une émergence de la théorie quantitative de la monnaie avec un lien entre quantité d’or en circulation et niveau des prix.
3. Quesnay et la physiocratie
Ce numéro de Explique-moi l’économie est consacré à la physiocratie et à son principal auteur, François Quesnay (1696-1774). Il est d’abord expliqué que pour les physiocrates, la nature, et précisément l’agriculture, est la seule source de la richesse. Ils défendent ainsi un principe de productivité exclusive de l’agriculture, les autres secteurs ne font que transformer des richesses issues de l’agriculture. Les physiocrates décrivent alors une société en trois classes, la classe productive avec les fermiers, les propriétaires fonciers qui possèdent la terre et la classe stérile avec toutes les activités qui ne produisent pas de richesses. Il est ensuite présenté le Tableau économique décrit par Quesnay en 1758. Il s’agit de la première représentation macroéconomique des flux d’échange dans une économie. Les relations économiques entre les trois classes sont présentées permettant de voir comment circule le revenu national au cours d’une période. Enfin, Quesnay étudie également le marché des grains pour dégager les conditions qui permettent d’assurer la richesse du royaume. Pour lui, il faut que les produits agricoles soient vendus à un « bon prix », c’est-à-dire un prix qui permettent de réaliser un profit positif et assez élevé pour inciter à l’agriculture et un prix stable au cours des années. Pour lui, un bon prix est présent quand il y a libre échange. De plus, le libre échange permet une convergence des intérêts entre les classes.
Les économistes classiques
1. Adam Smith (1) : Découverte de l’économie et critique du mercantilisme et de la physiocratie
Ce numéro de Explique-moi l’économie est le premier consacré à Adam Smith (1723-1790), considéré comme le fondateur de la science économique moderne. Nous présentons d’abord comment l’auteur a été amené à s’intéresser à l’économie politique. Nous verrons alors que durant sa formation, il a été inspiré par le newtonianisme social et le penseur des lumière écossais Francis Hutcheson. Le but du newtonianisme social est de trouver dans la sphère sociale l’équivalent du principe de gravitation de Newton, un principe unique qui explique pourquoi le monde social est ordonné. Cela va alors conduire Smith à publier un ouvrage intitulé Théorie des sentiments moraux en 1759 où il explique que ce principe est le principe de sympathie, la capacité à se mettre à la place de l’autre. En 1760, Smith rencontre le physiocrate François Quesnay lors d’un voyage en France, ce qui fait prendre conscience de l’existence d’un domaine d’analyse autonome, l’économie politique. De plus, il découvre La fable des abeilles de Bernard Mandeville. Cela va alors l’amener à s’intéresser à l’économie. Pour lui, l’intérêt privé est le principe qui permet l’harmonie des relations économiques. Il publie ainsi Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations en 1776. Nous expliquons ensuite que Smith critique les deux systèmes d’économie politique présents de son temps, le mercantilisme et la physiocratie. Pour lui, le « système mercantile » aurait confondu monnaie et richesse, il pense que l’économie n’est pas au service du souverain mais au service de tous, il a une divergence sur le rôle de l’État et voit le commerce international comme un jeu à somme positive. À propos du « système agricole », Smith émet plusieurs critiques, le fait que la valeur ne provient pas de la terre mais du travail, que la nature n’est pas la seule source de la valeur mais que la richesse est aussi produite par le secteur industriel et le fait que la nature ne soit pas généreuse mais avare. Cela conduit alors Smith à proposer un nouveau système économique, le libéralisme économique, que nous verrons dans d’autres numéros de Explique-moi l’économie.
2. Adam Smith (2) : Division du travail et théorie de la valeur
Ce numéro de Explique-moi l’économie développe la théorie de la valeur développée par Adam Smith (1723-1790) dans son livre Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations en 1776. Smith cherche d’abord à savoir quelles sont les causes de la richesse des nations et répond que cela dépend de la puissance productive, c’est-à-dire de la productivité du travail. Il se demande alors comment augmenter cette puissance productive. Cette augmentation a lieu grâce à la division du travail. De plus, Smith explique que l’homme a une propension naturelle à échanger. Or, pour échanger, il faut qu’un individu arrive à susciter l’intérêt d’un autre individu. Le moyen va consister à se spécialiser dans une tâche, les individus échangent les biens qu’ils ont produit en échange des biens qu’ont produit les autres individus. Se spécialiser permet ainsi d’augmenter la puissance productive et la quantité de biens disponibles. Smith se demande ensuite comment va se fixer la valeur d’un bien. Il distingue alors la valeur en usage et la valeur en échange. En raison du paradoxe de l’eau et du diamant, il explique que la valeur d’usage ne peut pas être le fondement de la valeur d’échange. Il cherche alors un étalon à la valeur d’échange, permettant de mesurer la valeur d’un bien d’une manière invariable. Pour Smith, le travail est cet étalon. Une heure de travail vaut toujours une heure de travail, elle s’échange contre une heure de travail et permet de commander un autre bien produit une heure de travail. Il développe ainsi une théorie de la valeur fondée sur le travail commandé. Il reste le problème de la double coïncidence des besoins : quand un individu possède un bien pour échanger, ce bien ne correspond pas forcément aux besoins de la personne qui possède ce que l’individu veut se procurer. Il faut alors trouver un intermédiaire aux échanges qui soit accepté par tous, c’est ce que va faire la monnaie. Smith se demande alors comment vont se répartir le prix du bien entre les différentes parties prenantes à sa production, nous verrons ceci dans un autre numéro de Explique-moi l’économie.
3. Adam Smith (3) : La main invisible : de la théorie de la répartition à la théorie de la gravitation
Ce numéro de Explique-moi l’économie présente la théorie additive de la valeur, la théorie de la répartition et la théorie de la gravitation développées par Adam Smith, ce qui nous amène à explique le concept de la main invisible dont parlait l’auteur. Smith distingue trois types de société, la société primitive, la société avancée et la nation civilisée. Dans la société primitive, il n’y a pas d’appropriation des moyens de production et pas d’appropriation des terres, le travailleur conserve alors l’intégralité du produit de son travail. Dans la société avancée, il y a appropriation des moyens de production par le capitaliste qui lui avance les outils nécessaires à la production et des terres par le propriétaire foncier. Le travailleur doit ainsi verser une partie de sa production à ces deux classes. Dans la nation civilisée, le travailleur ne verse plus une partie de sa production mais une partie de son prix. Le capitaliste reçoit ainsi en rémunération un profit et le propriétaire foncier une rente. Selon Smith, en passant d’une société à l’autre, la valeur d’échange du bien a augmenté. En effet, au montant du travail, s’est ajouté le profit et la rente. Il parle alors d’une théorie additive de la valeur. Cela conduit Smith à développer une théorie de la répartition et à définir un prix naturel où chaque participant à la production, le travailleur, le capitaliste et le propriétaire foncier, reçoit une rémunération égale à ce que cela lui a coûté. Il est alors possible de distinguer deux prix pour un bien : le prix naturel et le prix de marché, celui auquel il est vendu. Ainsi, sur le marché, il y a un pouvoir d’achat qui fait apparaître une demande, les producteurs ignorent le montant de ce pouvoir d’achat et produisent donc une quantité qui peut être différente de cette demande. Ainsi, le prix de marché peut être différent du prix naturel. Smith développe alors une théorie de la gravitation où il montre que le marché gravite autour du prix naturel, c’est-à-dire que si le prix de marché est inférieur au prix naturel, grâce à la concurrence, le prix va remonter au niveau du prix naturel. Inversement, si le prix de marché est supérieur au prix naturel, grâce à la concurrence, le prix va remonter au niveau du prix naturel. Ainsi, quand chaque individu poursuit son propre intérêt, le marché, guidé par une main invisible, va permettre d’arriver à une situation optimale où l’offre est égale à la demande et où la production est le plus élevée possible.
4. Malthus et le principe de population
5. Ricardo : théorie de la valeur, théorie de la rente et état stationnaire
6. Say et la loi des débouchés
7. Karl Marx (1) : Matérialisme historique et modes de production
Ce numéro de Explique moi l’économie est dédié à Karl Marx, plus particulièrement à ses notions de matérialisme historique et de modes de production. Le matérialisme historique est le schéma explicatif de la société développé par Marx. Selon cette approche, il existe une philosophie de l’histoire, à savoir que l’histoire suit un cours déterminé. De plus, cette évolution des sociétés suit un schéma dialectique, c’est-à-dire que chaque stade de la société est traversé par des contradictions, le dépassement de ces contradictions entraîne le passage vers un autre stade de la société. Selon Marx, chaque stade de la société est caractérisé par un mode de production, lui même caractérisé par un niveau de développement des forces productives, c’est-à-dire par un type d’organisation de la production, et par un rapport de production, correspondant aux relations juridiques entre individus. D’après Marx, plusieurs modes de production se sont succédés au cours de l’histoire : après une période de communisme primitif, se sont succédés un mode de production asiatique, un mode de production antique, un mode de production féodal et un mode de production capitaliste. À ce dernier, devrait succéder selon Marx un mode de production communiste. Marx analyse le passage du mode de production féodal au mode de production capitaliste. Au cours du mode de production féodal, les forces productives se sont développées avec de nouvelles techniques de production dans l’agriculture. Cela a alors libéré de la main d’œuvre pour passer dans l’industrie. Le rapport de production que constituait le servage a alors représenté une contradiction puisqu’il y avait absence de mobilité des travailleurs. Cela a été dépassé par l’émergence d’un nouveau rapport de production, le salariat, ce qui a entraîné le passage à un mode de production, le capitalisme. Marx démontre que ce mode de production capitaliste est également un mode d’exploitation, bien que celle-ci soit cachée. Cet aspect sera traité dans un autre numéro.
8. Karl Marx (2) : Critique du mode de production capitaliste
Ce numéro de Explique-moi l’économie est dédié à la critique du mode de production capitaliste réalisée par Karl Marx. Marx commence son analyse dans la sphère de la circulation où il distingue deux types de circulation : la circulation simple des marchandises, ou circulation M-A-M, où la monnaie joue le rôle de moyen d’échange, et la circulation du capital, ou circulation A-M-A’, où la monnaie fonctionne comme un capital. Dans ce dernier cas, de l’argent est investi, il permet de produire des marchandises qui vont être revendues à un prix supérieur, faisant ainsi apparaître une plus-value. Marx s’interroge alors sur l’origine de cette plus-value, qui ne peut provenir de la sphère de la circulation, puisque les deux échanges, argent contre marchandise et marchandise contre argent, sont des échanges d’équivalents. Marx montre ainsi qu’en se limitant à la sphère de la circulation, le mode de production capitaliste paraît équitable puisqu’il y a liberté, égalité, propriété et intérêt collectif. Marx étudie alors la sphère de la production et explique que le capitalisme est bien caractérisé par un rapport d’exploitation des travailleurs par les capitalistes, mais que celle-ci est cachée. En effet, les travailleurs sont utilisés plus longtemps que le temps qu’ils mettent à produire de quoi acheter leurs subsistance, sans pour autant être payés plus. La différence est une plus-value que le capitaliste cherche sans cesse à augmenter.
De la révolution marginaliste à Keynes
1. La révolution marginaliste
Ce numéro de Explique-moi l’économie présente la révolution marginaliste. Celle-ci est l’œuvre de trois auteurs, William Stanley Jevons, Carl Menger et Léon Walras, qui, séparément, mettent au jour un nouvelle loi, la théorie de l’utilité marginale décroissante. Nous développons d’abord en quoi consiste ce concept d’utilité marginale décroissante. L’utilité marginale décroissante d’un bien signifie qu’à mesure que la consommation d’un bien augmente, l’utilité totale pour le consommateur augmente, mais de moins en moins rapidement. Ce concept d’utilité marginale décroissante permet alors le développement d’une nouvelle théorie de la valeur fondée sur l’utilité marginale décroissante et sur la rareté relative des biens. Cela permet de résoudre le paradoxe de l’eau et du diamant de Smith : l’eau a une faible valeur d’échange parce qu’il s’agit d’un bien où l’utilité marginale est faible et le bien est abondant, le diamant a une valeur d’échange élevée parce que son utilité marginale est élevée et le bien est disponible en faible quantité. Il est également possible de définir le niveau des prix relatifs entre différents biens, deux biens vont s’échanger au niveau où leur utilité marginale pondérée par les prix est égale. Cette notion d’utilité marginale décroissante a trois conséquences sur l’analyse économique. D’abord, elle donne lieu à la révolution marginaliste avec la nouvelle théorie de la valeur que nous venons de décrire ; ensuite, elle apporte un fondement théorique à la loi de la demande en expliquant pourquoi la demande d’un bien n’augmente que si son prix baisse ; enfin, elle montre qu’il n’y a qu’un seul prix, le prix de marché, ce qui invalide donc la théorie de la gravitation de Smith où le prix de marché gravite autour du prix naturel. Cette révolution marginaliste entraîne l’abandon de la théorie classique et donne naissance à la théorie néoclassique, qui sera développée notamment par Walras avec la théorie de l’équilibre général et par Marshall avec une analyse en équilibre partiel.
2. Walras et la théorie de l’équilibre général
3. Marshall et l’analyse en équilibre partiel
4. La révolution keynésienne : la non neutralité de la monnaie et le rejet de la loi de Say
5. La révolution keynésienne : demande anticipée, équilibre de sous-emploi et intervention de l’État
Le deuxième numéro de Explique-moi l’économie est consacré à la théorie keynésienne de la politique budgétaire. Il est présenté l’analyse de Keynes, avec l’analyse du chômage involontaire, le rôle de la demande anticipée, de l’incertitude, les multiplicateurs, le plan de relance et il est expliqué que des politiques d’inspiration keynésiennes ont été menées dans les pays développés dans les années 1945-1970.
La science économique depuis 1945
1. La synthèse néoclassique
2. Les critiques à l’analyse keynésienne
Le numéro 3 de Explique-moi l’économie présente les limites de la théorie keynésienne de la politique budgétaire. Il est montré les critiques du monétarisme avec les développements de Friedman concernant la critique de la courbe de Phillips avec l’illusion monétaire, la théorie du revenu permanent et le chômage structurel. Il est ensuite développé les limites qui réduisent les effets du plan de relance avec l’effet Ricardo-Barro (ou équivalence ricardienne), l’effet d’éviction, l’effet de l’ouverture des économies. Enfin, il est présenté le risque d’insolvabilité d’un pays quand il n’arrive plus à rembourser la dette publique, ce qui nous amène à parler de l’effet boule de neige. En raison de ces limites, à la fin des années 1970 les politiques keynésiennes sont abandonnées et des politiques budgétaires règlementaire se développent.
3. Le monétarisme
4. La Nouvelle économie classique
5. La Nouvelle économie keynésienne
6. Vers une nouvelle synthèse ?