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Macroéconomie

Numéros disponibles :

Politique économique

1. Politique budgétaire (I) : la théorie keynésienne

Le deuxième numéro de Explique-moi l’économie est consacré à la théorie keynésienne de la politique budgétaire. Il est présenté l’analyse de Keynes, avec l’analyse du chômage involontaire, le rôle de la demande anticipée, de l’incertitude, les multiplicateurs, le plan de relance et il est expliqué que des politiques d’inspiration keynésiennes ont été menées dans les pays développés dans les années 1945-1970.

2. Politique budgétaire (II) : Les limites de la théorie keynésienne

Le numéro 3 de Explique-moi l’économie présente les limites de la théorie keynésienne de la politique budgétaire. Il est montré les critiques du monétarisme avec les développements de Friedman concernant la critique de la courbe de Phillips avec l’illusion monétaire, la théorie du revenu permanent et le chômage structurel. Il est ensuite développé les limites qui réduisent les effets du plan de relance avec l’effet Ricardo-Barro (ou équivalence ricardienne), l’effet d’éviction, l’effet de l’ouverture des économies. Enfin, il est présenté le risque d’insolvabilité d’un pays quand il n’arrive plus à rembourser la dette publique, ce qui nous amène à parler de l’effet boule de neige. En raison de ces limites, à la fin des années 1970 les politiques keynésiennes sont abandonnées et des politiques budgétaires règlementaire se développent.

 3. La politique monétaire de la BCE (I) : Les instruments traditionnels de la politique monétaire

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente la politique monétaire traditionnelle de la Banque centrale européenne. Après avoir présenté les objectifs de la BCE, il est présenté les instruments traditionnels pour atteindre les objectifs, les taux d’intérêt directeurs et les réserves obligatoires. Il est expliqué qu’après la crise de 2008, les taux ont été réduit au minimum.

4. La politique monétaire de la BCE (II) : Les mesures non conventionnelles de politique monétaire (1/2)

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les mesures non conventionnelles de politique monétaire menées par la BCE. Il est présenté ce qui justifie les politiques non conventionnelles, les principales mesures sont données avec le forward guidance, le credit easing, le quantitative easing et le programme d’achat d’obligations du secteur privé.

5. La politique monétaire de la BCE (II) : Les mesures non conventionnelles de politique monétaire (2/2)

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les mesures non conventionnelles de politique monétaire menées par la BCE. Il est présenté les différents programmes d’achats de titres privés et publics menés par la BCE, notamment le programme d’achats de titres publics et privés menés depuis 2015, et les résultats de ces politiques.

6. Le modèle IS LM (I) : Construction du modèle

Ce numéro présente le modèle IS-LM. Il explique comment il représente l’équilibre sur le marché des biens et services et sur le marché de la monnaie et comment sont construites les deux courbes.

7. Le modèle IS LM (II) : Présenter les effets des politiques économiques

Ce numéro permet de comprendre le modèle IS LM. Ce modèle est utilisé pour présenter simplement les effets des politiques économiques. Une politique budgétaire se retrouve par un déplacement de la courbe IS, une politique monétaire par un déplacement de la courbe LM. Quand les deux politiques sont utilisées par un policy mix, le résultat est plus efficace.

8. Le fonctionnement de la BCE et du SEBC

Ce numéro de Explique-moi l’économie développe le fonctionnement de la Banque Centrale Européenne (BCE) et du Système Européen de Banques Centrales (SEBC). Il est d’abord détaillé l’organisation du SEBC et de l’institution qui en est à la tête, la BCE. Cette institution fédérale, en charge de la politique monétaire de la zone euro est une filiale des différentes banques centrales nationales des pays de l’Union européenne, qui sont à l’origine de la constitution de son capital. La part de chaque banque centrale nationale est calculée à partir d’une clé de répartition au capital de la BCE qui permet de calculer la contribution de chaque État membre. Pour les pays de l’Eurosystème, une autre clé de répartition est calculée permettant de calculer comment se distribuent les bénéfices réalisés par la banque centrale. Il est ensuite présenté l’organisation et les fonctions des trois instances de décision de la BCE, le Directoire, composé de six membres, le Conseil des gouverneurs, composé des gouverneurs des banques centrales nationales des pays de la zone euro, et le Conseil général, composé des gouverneurs des banques centrales nationales de tous les pays de l’UE.

9. Les canaux de transmission de la politique monétaire

Ce numéro de Explique-moi l’économie développe les canaux de transmission de la politique monétaire, c’est-à-dire les mécanismes par lesquels les actions de la banque centrale produisent leurs effets sur l’économie. Il est présenté les cinq principaux canaux de transmission : le canal du taux d’intérêt, le canal du crédit, le canal du prix des actifs réels et financiers ou canal de la richesse, le canal des anticipations et le canal du taux de change. Chaque canal est détaillé en expliquant comment une politique monétaire expansionniste ou restrictive, c’est-à-dire une baisse ou une hausse des taux d’intérêt directeurs de la banque centrale, est censée produire ses effets sur la croissance économique et l’inflation.

Les principaux agrégats

1.  La croissance économique, le PIB et ses limites

Ce numéro de Explique-moi l’économie développe le Produit Intérieur Brut (PIB), la croissance économique et les limites du PIB. Nous verrons d’abord qu’est-ce que mesure le PIB et les différentes manières de le calculer : l’optique de la production, l’optique des dépenses et l’optique du revenu. Nous verrons également que le PIB par habitant permet de comparer la richesse des pays en fonction de leur population. Il sera également présenté la différence entre PIB en valeur (ou nominal) et PIB en volume (ou réel). Nous verrons ensuite que la croissance économique correspond à l’augmentation du PIB ou à la baisse du PIB d’une année à l’autre. Nous verrons également que la croissance est un phénomène assez récent. En effet, on distingue dans l’histoire trois périodes : la période de 0 à l’an 1000 où la croissance était nulle, la période de 1000 à 1820 où le PIB commence à augmenter dans certaines parties du monde et la période depuis la révolution industrielle où le PIB a fortement augmenté dans le monde, de même que les inégalités entre pays. Enfin, nous montrerons les limites de cet indicateur. Nous verrons que le PIB comprend des limites dues aux activités comptabilisées avec des activités telles que le travail domestique qui ne sont pas comptées, la prise en compte de certaines destructions de richesses, le fait que toutes les activités sont considérées comme équivalentes et la prise en compte de certaines activités illicites. Le PIB comprend également des limites sociales en ne prenant en compte ni la qualité de vie, ni les inégalités ni le bien-être. Le PIB comprend également des limites environnementales en ne s’occupant pas des effets d’une activité sur le réchauffement, la qualité des paysages et la soutenabilité de la croissance.

2. Les différents types d’inflation

Ce numéro de Explique-moi l’économie est dédié aux différents types d’inflation, avec l’inflation par la demande, l’inflation par les coûts, l’inflation importée et l’inflation monétaire. L’inflation par la demande se produit quand la demande augmente plus vite que l’offre. C’est par exemple le cas en période de plein emploi quand toutes les travailleurs disponibles ou tout le capital disponible est employé, au moment d’une reprise économique où les entreprises attendent d’être sûres de la reprise pour embaucher et investir à nouveau pour augmenter leur production, ou quand il y a des pénuries sur certains produits pour les consommateurs. L’inflation par les coûts se produit suite à une augmentation du coût de production des entreprises. Les entreprises répercutent alors la hausse de leurs coûts de production dans leur prix pour éviter une baisse de leurs marges. On rencontre ce type d’inflation par exemple suite à une hausse des salaires, du prix d’une matière première, du taux d’intérêt auxquels les entreprises empruntent ou suite à une pénurie d’une consommation intermédiaire. L’inflation importée se produit quand le prix des biens importés, comme matières premières ou consommations intermédiaires pour les entreprises ou comme biens de consommation finale pour les ménages, augmentent. C’est par exemple le cas suite à la hausse du prix d’une matière première importée, suite à la hausse du prix d’un produit importé consommé ou suite à la dépréciation du taux de change de la monnaie du pays importateur. L’inflation monétaire se produit quand la quantité de monnaie dans l’économie augmente plus vite que la production. Ce type d’inflation peut être compris à l’aide de l’équation quantitative de la monnaie proposée par Fisher. Celle-ci met en relation la quantité de monnaie en circulation dans l’économie et le niveau des prix. Cette inflation peut se produire par exemple dans une période où les taux d’intérêts auxquels les agents empruntent sont bas ou suite à des politiques de rachats d’actifs de la part des banques centrales avec les programmes de quantitative easing. Pour finir, nous expliquons que les différents types d’inflation peuvent être liés entre eux et que chercher à lutter contre un type d’inflation peut avoir un effet sur les autres types.

Les théories de la croissance

1. Le modèle de Solow : construction du modèle

Ce numéro de Explique-moi l’économie est consacré au modèle de Solow. Le modèle de Solow est un modèle de croissance économique développé en 1956 par Robert Solow et Trevor Swan. Son objectif est d’expliquer la croissance économique des États en fonction de leur degré d’accumulation du capital et de leur quantité de travail. Ce modèle est construit à partir de trois équations : une représentant le production par unité de travail effectif, une l’investissement par unité de travail effectif et une l’investissement requis pour maintenir le stock de capital constant. Le calcul de ces équations et leur représentation graphiques sont traités ici. La production par unité de travail effectif représente la fonction de production du modèle. La production est ici fonction de trois facteurs, le capital, le travail et le savoir. Deux hypothèses sont présentes, les rendements d’échelle constants et la productivité marginale décroissante des facteurs de production. Cela permet alors d’arriver à la première équation du modèle, permettant de tracer la première courbe. L’investissement par unité de travail effectif est calculé à partir de l’égalité I = S. Elle permet de voir de quelle manière une production se répartie entre consommation et investissement. Pour terminer, l’investissement requis pour maintenir le stock de capital constant permet de calculer l’investissement minimum nécessaire afin que le stock de capital total ne diminue pas. En effet, au cours d’une période, le capital existant peut devenir obsolète et doit donc être remplacé. De même, la population peut varier et le progrès technique rend nécessaire un investissement supplémentaire pour que le stock de capital par travailleur reste constant. À partir de ces trois équations, le modèle de Solow peut être construit. L’analyse de ce modèle, et notamment la convergence des économies vers un état stationnaire, sera faite dans le prochain numéro.

2. Le modèle de Solow : analyse et état stationnaire

Ce numéro de Explique-moi l’économie est consacré à l’analyse du modèle de Solow. Le dernier numéro avait expliqué comment construire les trois courbes composant le modèle, ce numéro est dédié aux enseignements que l’on peut en tirer. Le modèle de Solow permet d’abord de comprendre comment évolue le stock de capital total dans une économie. En effet, au cours d’une année, l’investissement peut être réalisé pour deux raisons : augmenter les capacités de production dans le pays ou remplacer les capitaux existants devenus obsolètes. La différence entre les deux nous permet de voir comment évolue le stock de capital par travailleur au cours d’une année. Le modèle de Solow montre également que l’économie converge vers un équilibre appelé l’état stationnaire. À ce niveau, les investissements pendant une année sont entièrement consacrés à remplacer le capital existant devenu obsolète. Ainsi, la production par travailleur cesse d’augmenter. Le modèle de Solow permet ainsi d’expliquer pourquoi les pays émergents ont un taux de croissance plus élevé que les pays anciennement industrialisés : les premiers ont un stock initial de capital plus faible, ainsi les nouveaux investissements ont une productivité marginale élevée et peu d’investissement est consacré à remplacer les capitaux existants devenus obsolètes. Ainsi, les capacités de production augmentent plus rapidement que dans les pays anciennement industrialisés déjà proches de l’état stationnaire. Il se pose alors la question de savoir s’il est possible de repousser l’état stationnaire, c’est-à-dire d’atteindre un niveau de production par travailleur plus élevé que ce que le prévoit le modèle au départ. Cela peut se faire de plusieurs manières, soit en diminuant la natalité, soit en augmentant le taux d’épargne, soit en développant le progrès technique. On arrive alors à la principale limite du modèle de Solow : le progrès technique est considéré comme exogène, c’est-à-dire qu’il serait indépendant des décisions d’investissement dans un État.

Macroéconomie environnementale

1. Les moyens économiques de lutter contre le réchauffement climatique (1) : Les instruments

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les trois types d’instruments permettant de lutter contre le réchauffement climatique : la norme, la taxe et le permis échangeable. La norme consiste à réglementer l’émission de certains gaz à effet de serre en fixant des limites d’émission par unité produite ou consommée. La taxe, proposée par Pigou en 1920, reprend le principe du pollueur-payeur : un prix est donné aux atteintes à l’environnement afin d’inciter les agents à réduire leurs émissions. Le permis échangeable ou négociable, développé à partir de Coase, consiste à attribuer des droits de propriété sur les gaz à effet de serre, ce qui entraîne la création d’un marché des droits à polluer que les agents peuvent échanger. Ces différents instruments permettent de contraindre ou d’inciter les agents économiques à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, comme par exemple le dioxyde de carbone (CO2). Des exemples de chaque type d’instrument et leurs limites sont présentées. Ce numéro est le premier d’une série sur la lutte contre le réchauffement climatique. Le prochain numéro présentera un exemple de système de permis échangeable : le système d’échange de quotas d’émissions présent dans l’Union européenne et le risque de dumping environnemental : les entreprises peuvent produire leurs biens dans des pays avec des règles moins contraignantes au point de vue environnemental. Il sera présenté également de quelle manière l’Union européenne prend en compte ce risque.

2. Les moyens économiques de lutter contre le réchauffement climatique (2) : Le système de quota d’émission et le dumping environnemental

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les moyens économiques utilisés par l’Union européenne pour lutter contre l’émission de gaz à effet de serre. Il est d’abord présenté le système de permis échangeable présent en Europe depuis 2005 : le Système d’échange de quota d’émissions (SEQE), qui est un marché au carbone couvrant environ 40% des émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne. Après avoir présenté le fonctionnement du mécanisme, nous développons ses limites et les réformes qui ont été mises en place pour améliorer son efficacité, notamment en prenant en compte plus de gaz à effet de serre, et non pas seulement le dioxyde de carbone (CO2) comme à sa création, plus de secteurs, et en limitant le nombre de quota afin que le prix du permis incite les entreprises à investir pour décarboner leur industrie. Nous développons ensuite un risque commun à tous les instruments économiques existants pour les États pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre : le risque de dumping environnemental, c’est-à-dire le fait que certaines entreprises, pour contourner les règles en vigueur dans un pays, s’installent dans des pays avec des règles environnementales moins contraignantes. Nous développons le moyen utilisé en Europe pour y faire face : le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Celui prévoit que les produits importés seront soumis à un certificat carbone pour qu’ils payent le même prix du carbone que si le bien avait été produit dans l’Union européenne. Le système devrait entrer en vigueur en 2023. Ce numéro est la suite du numéro précédent consacré aux instruments économiques pour lutter contre le réchauffement climatique où les trois instruments utilisés sont présentés, la norme, la taxe et le permis échangeable.

3. L’économie circulaire

Ce numéro de Explique-moi l’économie présente le concept d’économie circulaire. Pour cela, nous partons de la définition donnée par l’ADEME, à savoir que l’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation, le gaspillage des ressources et la production des déchets. Nous présentons alors les sept piliers répartis en trois domaines en illustrant chacun de ces piliers. Le premier domaine, l’offre des acteurs économiques, comprend quatre piliers. Le premier pilier concerne l’approvisionnement durable, à savoir un mode d’exploitation et d’extraction des ressources afin de limiter l’impact sur l’environnement. Nous expliquons alors que les entreprises s’engagent à privilégier des matières recyclées ou les circuits courts. Le deuxième pilier concerne l’éco-conception. Celui-ci consiste à prendre l’ensemble du cycle de vie d’un produit et de diminuer les quantités de matières et d’énergies utilisées pour chacune de ces étapes. Cela peut passer par l’allongement de la durée de vie du bien, par une réparation facilitée, un reconditionnement et un recyclage. Le troisième pilier concerne l’écologie industrielle et territoriale, c’est-à-dire un mode d’organisation interentreprise avec des échanges de flux ou une mutualisation de besoins. Cela peut par exemple passer par l’utilisation de rebuts de certaines entreprises comme matières premières pour d’autres. Le quatrième pilier concerne l’économie de la fonctionnalité. L’usage est alors privilégié à la possession, ce qui peut passer par des locations de services plutôt que par la vente d’un bien. Le deuxième domaine, consommer autrement, comprend deux piliers. Le premier pilier concerne la consommation responsable. L’acheteur tient alors compte des impacts environnementaux à toutes les étapes du cycles de vie d’un bien avant de l’acheter. Cela peut passer par un affichage environnemental, des labels territoriaux ou des monnaies complémentaires afin d’amener les consommateurs à acheter des produits durables et à moins gaspiller de ressources. Le deuxième domaine est l’allongement de la durée d’usage. Le consommateur est alors conduit à s’intéresser à la réparation des biens, à la vente ou au don de biens d’occasion. Le troisième domaine est la gestion des déchets avec un pilier, le recyclage. Différentes initiatives amènent les entreprises et les consommateurs à utiliser des matières premières issues de déchets, notamment dans le secteur du BTP où la loi impose la valorisation d’au moins 70% des déchets.

Numéros à venir :

Politique économique

Le débat règle discrétion

Le modèle IS LM BP

Les principaux agrégats

Les indicateurs alternatifs au PIB

Les théories de la croissance

Le modèle Harrod Domar

Les modèles de croissance endogène

Les grandes théories

La courbe de Phillips

La théorie quantitative de la monnaie