Monnaie, finance, bourse : comprendre les rouages du capitalisme contemporain
La monnaie, la finance et la bourse sont des piliers fondamentaux de l’économie moderne. Ils jouent un rôle central dans l’allocation des ressources, dans la réalisation des investissements et dans la stimulation de la croissance économique, mais sont aussi accusés d’être responsables des crises financières contemporaines. Cette rubrique vous invite à explorer ces domaines essentiels et à analyser leur impact sur l’économie mondiale.

La monnaie est au cœur de toutes les transactions économiques. Que ce soit sous forme de billets, de pièces, ou sous forme scripturale, elle permet d’évaluer la valeur des biens et services, de faciliter les échanges et de stocker la richesse. Nous aborderons ici les différentes fonctions de la monnaie, les formes de monnaie, leur histoire, leur rôle dans l’économie la création monétaire et les politiques monétaires qui influencent leur valeur et leur circulation. Vous découvrirez comment les banques centrales, telles que la Banque centrale européenne ou la Réserve fédérale, influent sur la création monétaire et les taux d’intérêt pour stabiliser l’économie.
La bourse et les marchés financiers sont l’endroit où se rencontrent les acheteurs et les vendeurs de titres, tels que les actions, les obligations ou les produits dérivés. La bourse est un indicateur clé de la santé économique et joue un rôle crucial dans le financement des entreprises. Nous présenterons le fonctionnement des marchés boursiers ainsi que les principaux outils pour mener une analyse financière.
Bourse
1. Les carnets d’ordres en bourse
Ce numéro de Explique-moi l’économie est consacré aux carnets d’ordres en bourse. Quand un investisseur désire acheter ou vendre un titre, telle qu’une action ou une obligation, il donne un ordre aux courtiers travaillant à la Bourse, en lui indiquant le prix auquel il est prêt à acheter ou vendre le titre. Ces différents ordres sont enregistrés sur le carnet d’ordre en attendant d’être exécuté. Le carnet d’ordre nous donne des informations sur les volontés d’achat et de vente d’un titre de la part des investisseurs. Il est d’abord expliqué comment lire un carnet d’ordre, que ce soit les parties « Achat » ou « Vente » ou les trois colonnes présentes dans chacune de ces parties : « Ordre », exprimant le nombre d’investisseurs prêt à acheter ou vendre un titre à un certain prix, « Quantité », exprimant le nombre de titres concernés par cet ordre, et « Prix », exprimant le prix auquel l’ordre a été émis. Il est ensuite analyse l’effet de la passation d’un nouvel ordre sur le carnet d’ordres. L’ordre de priorité dans l’exécution du carnet est alors présenté avec ses deux éléments : les acheteurs ayant proposé l’ordre d’achat au prix le plus élevé sont traités en priorité (ou les vendeurs ayant proposé l’ordre de vente au prix le plus faible), puis pour un même prix les ordres sont exécutés dans leur ordre d’arrivée. Ensuite, il est expliqué qu’un ordre peut être réalisé en totalité à un prix unique, partiellement ou à différents prix.
2. Les différents types d’ordre en bourse
Ce numéro de Explique-moi l’économie est consacré aux carnets d’ordres en bourse. Quand un investisseur désire acheter ou vendre un titre, telle qu’une action ou une obligation, il donne un ordre aux courtiers travaillant à la Bourse, en lui indiquant le prix auquel il est prêt à acheter ou vendre le titre. Ces différents ordres sont enregistrés sur le carnet d’ordre en attendant d’être exécuté. Le carnet d’ordre nous donne des informations sur les volontés d’achat et de vente d’un titre de la part des investisseurs.
Il est d’abord expliqué comment lire un carnet d’ordre, que ce soit les parties « Achat » ou « Vente » ou les trois colonnes présentes dans chacune de ces parties : « Ordre », exprimant le nombre d’investisseurs prêt à acheter ou vendre un titre à un certain prix, « Quantité », exprimant le nombre de titres concernés par cet ordre, et « Prix », exprimant le prix auquel l’ordre a été émis.
Il est ensuite analyse l’effet de la passation d’un nouvel ordre sur le carnet d’ordres. L’ordre de priorité dans l’exécution du carnet est alors présenté avec ses deux éléments : les acheteurs ayant proposé l’ordre d’achat au prix le plus élevé sont traités en priorité (ou les vendeurs ayant proposé l’ordre de vente au prix le plus faible), puis pour un même prix les ordres sont exécutés dans leur ordre d’arrivée.
Ensuite, il est expliqué qu’un ordre peut être réalisé en totalité à un prix unique, partiellement ou à différents prix.
3. Les graphiques boursiers
Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les différents graphiques utilisés en bourse. Il est d’abord présenté le graphique le plus simple, la courbe continue, ou graphique linéaire. Celle-ci consiste à relier entre eux les différents cours de fermeture d’un titre ou d’un indice boursier. D’autres graphiques permettent d’avoir des informations supplémentaires. Le graphique en barres, ou bar chart, donne ainsi avec l’aide de bâtonnets, en plus du cours de fermeture, le cours d’ouverture d’un titre, le cours le plus haut et le plus bas qu’il a atteint durant une séance. Ce graphique est utilisé en analyse technique afin d’essayer d’analyser l’évolution future d’un titre, il permet en effet d’identifier les tendances haussières et baissières d’un titre, les gaps boursiers et les niveaux de résistance et de support d’un titre. Ensuite, le chandelier, ou chandelier japonais, ou graphique en bougies, présente les mêmes informations que le graphique en barres, mais sous une présentation différente. L’intervalle entre le cours d’ouverture et de fermeture est présenté sous forme d’un corps rectangulaire, deux mèches aux extrémités indiquent le maximum et le minimum que le titre a atteint au cours d’une séance. Des représentations plus sophistiquées du chandelier existent, notamment le modèle Hollow-Candle permettant de comparer l’évolution du titre au cours d’une séance et par rapport à la veille, et le modèle Heikin-Ashi lissant les cours sur deux séances. Enfin, le graphique des volumes indique le nombre de titres échangés au cours d’une séance.
4. Le CAC 40
Ce numéro de Explique-moi l’économie est consacré au principal indice boursier de la Bourse de Paris, le CAC 40. Il est d’abord vu comment les 40 sociétés françaises composant l’indice sont choisies. Cet indice est construit à partir de plusieurs classements : le classement des capitaux échangés des titres d’une société et le classement de la capitalisation boursière flottante des entreprises, c’est-à-dire la capitalisation boursière susceptible d’être échangée sur le marché. À ceci s’ajoute un critère de liquidité, un titre devant avoir un taux de rotation annuel ajusté par le flottant d’au moins 20%, ce qui signifie qu’au moins 20% des actions flottantes d’une société doivent être échangés au cours d’une année. Une fois la liste des sociétés susceptibles de faire partie du CAC 40 obtenue, les entreprises du CAC 40 sont sélectionnées afin de représenter au mieux les différents secteurs d’activité du pays. L’indice est révisé quatre fois par an afin de s’adapter aux changements. Il est ensuite présenté les différents indices construits à partir du CAC 40. Pour prendre en compte les dividendes versés par les entreprises, le CAC 40 NR pour net return et GR pour gross return viennent s’ajouter, de même que le CAC 40 ESG pour prendre en compte les bonnes pratiques environnementales, sociales et de gouvernance des sociétés.
5. Les supports, résistances et lignes de tendance en bourse
Ce numéro de Explique-moi l’économie est consacré aux supports, résistances et lignes de tendance en bourse. Les lignes de tendance sont l’une des bases de l’analyse technique, elle consiste en des droites tracées sur un graphique de prix qui relie plusieurs points considérés comme importants. Ce numéro nous présente les principales lignes ainsi que la manière de les tracer. La droite de résistance correspond à une droite où les cours viennent buter à plusieurs reprises, sans arriver à franchir à la hausse cette droite. Elle représente un niveau de cours un la valeur d’une action tend à arrêter de monter en raison d’une concentration de l’offre. La ligne de support correspond à une droite où les cours se sont posés à plusieurs reprises, sans descendre en dessous. Il s’agit d’un plancher psychologique où les investisseurs trouvent le prix attractifs, d’où une pression à la hausse. Entre ces deux droites, il est également possible de tracer des droites intermédiaires permettant de trouver une tendance entre les deux extrêmes. Enfin, des droites horizontales de tendance peuvent également être tracées, il s’agit de sommets ou creux répétés permettant d’anticiper les retournements futurs. Le tracé de ces droites a principalement lieu en observant le graphique des cours passés, bien que plusieurs outils permettent d’identifier les niveaux de résistance et de support.
Politique monétaire
1. La politique monétaire de la BCE (I) : Les instruments traditionnels de la politique monétaire
Ce numéro de Explique-moi l’économie présente la politique monétaire traditionnelle de la Banque centrale européenne. Après avoir présenté les objectifs de la BCE, il est présenté les instruments traditionnels pour atteindre les objectifs, les taux d’intérêt directeurs et les réserves obligatoires. Il est expliqué qu’après la crise de 2008, les taux ont été réduit au minimum.
2. La politique monétaire de la BCE (II) : Les mesures non conventionnelles de politique monétaire (1/2)
Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les mesures non conventionnelles de politique monétaire menées par la BCE. Il est présenté ce qui justifie les politiques non conventionnelles, les principales mesures sont données avec le forward guidance, le credit easing, le quantitative easing et le programme d’achat d’obligations du secteur privé.
3. La politique monétaire de la BCE (II) : Les mesures non conventionnelles de politique monétaire (2/2)
Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les mesures non conventionnelles de politique monétaire menées par la BCE. Il est présenté les différents programmes d’achats de titres privés et publics menés par la BCE, notamment le programme d’achats de titres publics et privés menés depuis 2015, et les résultats de ces politiques.
4. Les canaux de transmission de la politique monétaire
Ce numéro de Explique-moi l’économie développe les canaux de transmission de la politique monétaire, c’est-à-dire les mécanismes par lesquels les actions de la banque centrale produisent leurs effets sur l’économie. Il est présenté les cinq principaux canaux de transmission : le canal du taux d’intérêt, le canal du crédit, le canal du prix des actifs réels et financiers ou canal de la richesse, le canal des anticipations et le canal du taux de change. Chaque canal est détaillé en expliquant comment une politique monétaire expansionniste ou restrictive, c’est-à-dire une baisse ou une hausse des taux d’intérêt directeurs de la banque centrale, est censée produire ses effets sur la croissance économique et l’inflation.
5. Le fonctionnement de la BCE et du SEBC
Ce numéro de Explique-moi l’économie développe le fonctionnement de la Banque Centrale Européenne (BCE) et du Système Européen de Banques Centrales (SEBC). Il est d’abord détaillé l’organisation du SEBC et de l’institution qui en est à la tête, la BCE. Cette institution fédérale, en charge de la politique monétaire de la zone euro est une filiale des différentes banques centrales nationales des pays de l’Union européenne, qui sont à l’origine de la constitution de son capital. La part de chaque banque centrale nationale est calculée à partir d’une clé de répartition au capital de la BCE qui permet de calculer la contribution de chaque État membre. Pour les pays de l’Eurosystème, une autre clé de répartition est calculée permettant de calculer comment se distribuent les bénéfices réalisés par la banque centrale. Il est ensuite présenté l’organisation et les fonctions des trois instances de décision de la BCE, le Directoire, composé de six membres, le Conseil des gouverneurs, composé des gouverneurs des banques centrales nationales des pays de la zone euro, et le Conseil général, composé des gouverneurs des banques centrales nationales de tous les pays de l’UE.
6. La règle de Taylor
Ce numéro de Explique-moi l’économie est consacré à la règle de Taylor en 1993. Cette règle de politique monétaire, proposée par l’économiste John B. Taylor en 1993, décrit comment une banque centrale devrait ajuster son taux d’intérêt directeur en fonction du niveau d’inflation et du niveau de production. Selon la règle, le taux d’intérêt directeur d’une banque centrale devrait se situer à un niveau prenant en compte 1) la différence entre l’inflation actuelle et l’objectif d’inflation et 2) l’écart de production, c’est-à-dire la différence entre la production réelle actuelle et la production potentielle. Si la règle de Taylor n’est pas considérée comme une règle stricte à respecter en toute circonstance, elle peut être vue comme un guide pour les banques centrales ainsi qu’une manière d’évaluer la politique monétaire menée par le passé. En effet, si les taux d’intérêts directeurs effectifs sont proches de ceux préconisés, alors la politique monétaire peut être considérée comme ni restrictive ni accommodante. Si les taux d’intérêts directeurs sont supérieurs à ceux préconisés, la politique monétaire peut être considérée comme restrictive. S’ils sont inférieurs, la politique monétaire peut être considérée comme accommodante. La règle de Taylor a été élaborée à partir des décisions de la Réserve fédérale des États-Unis de 1987 à 1992, période sur laquelle les taux d’intérêt directeurs étaient assez proches de ceux préconisés. Au contraire, au début des années 2000 puis suite à la crise financière de 2008 ou à la crise due au Covid-19, la politique monétaire a été accommodante. La règle de Taylor comprend toutefois des limites. D’abord, elle peut être considérée comme une simplification excessive de l’économie ne prenant pas en compte toutes les variables. Ensuite, elle se base sur des variables comme la production potentielle qui n’est pas observable et dont les estimations ne font pas consensus. Enfin, les taux d’intérêt directeurs négatifs qu’elles préconisent dans certains cas ne peuvent pas être mis en place, à la place des politiques monétaires non conventionnelles sont mises en place mais celles-ci ne sont pas prises en compte dans la règle.
Monnaie et taux de change
1. Le taux de change (I) : Expression du taux de change
Ce numéro de Explique-moi l’économie présente comment s’exprime le taux de change. Il est présenté le taux de change au certain et à l’incertain, le cours aheteur et le cours vendeur et les cours croisés.
2. Le taux de change (II) : Régimes de change, effet d’une modification du change et parité de pouvoir d’achat
Ce numéro de Explique-moi l’économie présente les différents régimes de change, les effets d’une modification du taux de change sur les importations et les exportations et le taux de change Parité de pouvoir d’achat (PPA).
3. La balance des paiements (I) : Présentation de la balance des paiements
Ce numéro de Explique-moi l’économie présente la balance des paiements, la méthodologie pour l’établir et les différents comptes qui la composent, le compte des transactions courantes, le compte de capital, le compte financier et les erreurs et omissions nettes.
Les institutions internationales
1. Le Fonds Monétaire International
Ce premier numéro de Explique-moi l’économie est consacré au Fonds Monétaire International. Son fonctionnement, son rôle et ses limites sont présentés. Ainsi, il est d’abord expliqué qu’au départ, le FMI avait pour fonction de gérer le système de taux de change fixe mis en place par le système de Bretton Woods. Avec l’abandon du système de Bretton Woods en 1976, le rôle du FMI évolue pour arriver à son organisation actuelle. Le fonctionnement actuel de l’institution est ainsi présenté. Pour cela, nous développons d’abord le système de quote part avec son mode de calcul et ses trois fonctions, déterminer les souscriptions des États membres, déterminer les droits de vote et déterminer le financement qu’un État peut recevoir du FMI. Il est ensuite présenté le DTS, unité de compte du FMI déterminée à partir d’un panier de monnaie. Enfin, l’organisation du FMI est présentée avec ses organes de décision, le conseil des gouverneurs, le conseil d’administration et le directeur général. Les trois fonctions qu’occupent le FMI sont ensuite expliquées, avec une fonction de surveillance et de conseil, une fonction d’assistance technique et une fonction d’assistance financière en échange de plans d’ajustement structurel. Enfin, les critiques adressées au FMI sont présentées. Les mesures préconisées ne seraient pas efficaces avec notamment une faible croissance, une montée des inégalités et des conséquences sociales difficiles à supporter. De plus, le FMI est accusé de surtout profiter aux pays développés. Enfin, le FMI n’a rien pu faire pour éviter la crise de 2008.